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Le sponsor du mois

8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 12:14

 

 

Suite à tous les récits des courses du week end dernier, je m'apprêtait à vous communiquer le podium des kms mensuels des CTD. Mais voila, de nouveau récit arrivent dans ma boite mail.

Remarquez, cela laisse le temps aux retardataires ( Virginie, luc...)

 

Le premier résumé de course  est posté par Eric

 

 

P1060286

 

Voici un petit récit de ma course du jour.

Aujourd'hui 7 novembre, je n'avais rien au programme, pas de badminton, pas d'objectif dans les courses futures.
J'avais donc décidé de faire le petit déplacement à Chantraine, dans la "banlieue" d'Epinal pour faire la course des brosses, 17 km avec 550 m de D+, tout en forêt. Un vrai trailer du dimanche ! Cela aurait été dommage de pas le faire, si près.
Les 4 km de vélo pour me rendre au départ me serviront d'échauffement, enfin musculairement, car côté météo, ça craint : pluie et température d'automne bien avancé.
Vu la météo, je revois mon habillement avant de partir, j'ajoute les gants, et je prends le maillot manches longues d'hiver. Je prends le bas de survet pour le trajet en vélo. Ces options auront été bonnes. Sans oublier les chaussures de trail, si, si, et aujourd'hui elles auront été bien baptisées.

J'arrive à 9h15 sur place. Retrait du dossard. Je retrouve un copain du badminton qui fait souvent des trails. Il a fait 35 km dimanche dernier dans le cantal, donc pour lui, c'est course facile et récupération.
Tiens, d'ailleurs, il fera la Saint Elyon aussi, il s'appelle Vincent Faure. Accessoirement, il manquera la journée de champ Régional de bad la semaine d'avant pour se réserver pour la course, alors que c'est notre meilleur joueur (ex classé A pour ceux qui voient), bouhh.

Le départ est donné à 10h00, sous la pluie, qui ne s'arrêtera pas et s'intensifiera sur la fin, mais pas trop gênante avec la casquette.
Bon, je décide de suivre mon pote au départ. Pas de trop de surprise, c'est gras, parfois même bien gras, mais pas trop quand même, pas au point de risquer souvent les chutes. Au km 4, je décide de lâcher mon pote, qui va plus vite que moi dans les côtes, mais moins vite sur le plat et descentes.
Les montées - descentes se succèdent, j'ai le souvenir de 2 bonnes montées bien pentues, mais rien à voir avec le trail du hérisson. Cela ne m'empêche pas marcher dans les montées, sauf qqs unes. Les descentes ne sont pas trop techniques, sauf une avec des grosses pierres bien polies. Il y a aussi pas mal de traces et chemins bienz roulants, faux plat montants ou descendants. Course bien sympathique. Dans toutes les montées je perds du temps, je ne force pas trop, par contre après je rattrape des concurrents dans les relances, et j'en rattraperai jusqu'à la fin. Pendant 300-400 m, on court dans un ruisseau, pas moyen d'éviter de poser les pieds dans l'eau même avec des grandes jambes, là je me suis dit, cela aurait bien plus à nos CTD spécialistes du trail ...

 


Je gère ma course, car je n'ai pas voulu prendre d'eau avec moi, sachant qu'il y avait un ravito au 10e km. Je m'arrêterai 30 s à ce ravito pour bien boire. Je finis en bonne forme, à fond les derniers km. Je me fais surprendre, car au lieu de 17, il y aura finalement 18,3 km au Garmin.
 

 

Résultat officiel

 

 j'arrive  57e sur 292  en 1h34.

Le premier met 1h13

 

Je n'ai pas de photo, mais il y en aura peut être sur le site internet. http://www.raidolima.com/brosses2010.htm
Retour en vélo pénible avec la pluie et le froid, sans rechange, mais c'est oublié. Reste la bonne lessive à faire.

NOTE CTD


organisation : 3.5/5 parcours bien balisé, par contre dossard tout dépioté avec la pluie, il y en avait plein par terre que les coureurs ont perdu.

parcours : 3,5/5, sympa dans la forêt, mais au détriment des points de vue par contre évidemment.

ambiance : 2,5/5 pas beaucoup de spectateurs (météo et foret)

rapport q/p : 3.5/5. 10 euros, (7 euros en s'inscrivant avant le 24 /10). T shirt coton, 1 ravitaillement en course et 1 à l'arrivée.

 

TOTAL 13/20



A+ pour de nouvelles aventures

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 06:46

 

Je sais que vous attendez les résultats du podium du mois d'octobre mais il reste encore un dernier récit des courses du week end dernier.

Je vous livre donc l'analyse personnel de mon marathon à Lausanne.

 

 

Le marathon de Lausanne vu par Olivier :

 

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Qu’ajouter à ce récit d’une course si bien maîtrisée ( celle de Patricia )

J‘aurai bien aimé vous dire que pour moi le déroulement de la course fut le même, que j’ai réussi à tenir le rythme prévu jusqu’au bout sans problème.

Mais non, encore une fois non !

 

Décidément les longues distances me semblent toujours aussi indomptables.

 

La veille de la course, tout se dérègle. Est-ce le stress ou les restes des angines des enfants ?  mais une belle fièvre me scie les jambes. Heureusement La nuit sera salvatrice et le dimanche matin , cela va mieux ( par contre le doute s’est installé).

 

La course débute bien. Je respecte scrupuleusement le rythme choisi.

Je passe comme prévu en 46’00 au 10ème km. Les vues sur les sommets enneigés au bord du lac Léman et les routes serpentant dans le vignoble suisse sont très agréables.

Seul bémol, le cardio est plus haut que lors de ma préparation ( sûrement les restes de la fièvre du samedi soi).

 

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La musique des groupes ou DJ le long de la route aide à maintenir l’allure. La petite bosse précédent la descente dans la ville de Vevey montre tout de même que les kms s’accumulent et les jambes commencent à s’en rendre compte.

Pas le temps de douter, les spectateurs et le ravito présent dans la ville me rebooste .

 

Au semi , toujours aucun souci, je voulais passer en 1H38 et je passe la mi course en 1h37’50. Le tempo est parfait. Le meneur d’allure  « 3h15 » est 200 mètres devant.

 

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Je sais que la course se joue maintenant, il y a 3 ans lors de mon premier marathon les premières mauvaises sensations étaient arrivés le long des quais avant le 23ème.

Cette fois ci je suis bien décidé à garder le rythme. En croisant Patricia au 23ème, tout va bien.

En arrivant au pied d’une belle bosse au 26ème, je me sens encore très bien. Je rattrape quelques coureurs et le moral est bon. Mais la pente me fait ralentir. Je ne panique pas et me dis que je relancerais la machine en haut. Je suis encore largement dans les temps de mon objectif. Mais au sommet, nous nous retrouvons face au vent et ça souffle.

 

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Moralement c’est dur car je ne parviens pas à relancer comme je veux, je dois me contenter de 4’50 au lieu de 4’40 au km. Nous enchainons de grandes lignes droites, le vent me semble toujours aussi gênant. J’attends avec impatience le ravito du 30ème.

Je prends quelques secondes pour boire et prendre un gel.

Je devais passer en 2H20 2H22 et je suis en 2H21.

 

 Allez !!  plus que 12 kms !!

 

 

Alors que je me sentais prêt à affronter la difficulté de ces derniers kms, mes cuisses se crispent, le souffle devient court et l’allure diminue sensiblement. Du 30ème au 34ème je ne peux que limiter les dégats, je perds un peu de  temps mais je m’accroche.

 

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Puis au 35ème les crampes arrivent, le retard me semble maintenant irréversible et là je lâche complètement. Mentalement je n’y suis plus. Je me traîne. Je lutte plus pour tenir un rythme mais juste pour ne pas marcher.

Je suis au dessus des 6 minutes au km. L’objectif ne pourra être atteint, je n’arrive pas à trouver une nouvelle source de motivation, alors je m’enfonce. Les coureurs me doublent inéxorablement.  Avec le recul, je me rends compte que j’ai manqué de force mentale à ce moment ou de plus d’entrainements longs ou les 2, sûrement les 2 d’ailleurs.

Patricia a sorti son MP3 à ce moment, peut être une solution ( à suivre).

 

Au 40ème, je me rends compte que le meneur d’allure des « 3H30 » ne m’a pas encore rattrapé. La voilà ma source de motivation. Je retrouve un peu d’énergie. Je connais la fin du parcours et la petite descente du dernier km. Il me faut tenir jusque là !

Finalement moins de 3H30, cela serait une performance presque acceptable.

 

Je retrouve une allure proche des 5’00. Le meneur d’allure ne me rejoindra pas mais en fait,  c’est parce qu’il arrivera en 3H31. Je dois donc me contenter des 3H30 … et 40 sec.

 

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Après quelques jours de digestion de la course, je relativise et me dis que ce résultat n’est pas si mauvais. J’améliore mon temps de 18 minutes.

 

Mais force est de constater que je dois changer de préparation, j’abandonne les plans de jogging international. Le livre de Bruno Heubi me servira de guide pour la saison prochaine.

 

J’espère que ces 3 mois de préparation me serviront pour ce dernier mois de course, car il reste encore 1 ou 2 beaux défis à réaliser. Ma motivation reste intacte.

 

Résultat officiel

 

Olivier termine 333ème sur 1363 hommes en 3H30 min et 49 sec

 

vidéo d'arrivée

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 18:17

 

Cette semaine : grande promotion sur les récits. 

Vous pensiez en avoir 2, les courstoutdoubs ne vous en offre pas 3, pas 4 mais 5 résumés de course.

Après JC, Marilyn et Patricia, c'est au tour d'Anthony de partager son expérience et ses sensations.

 

Espérons que toute cette débauche d'énergie ( en course ou sur le clavier ) de la part de nos coureurs vous aide à trouver la motivation ou la solution pour réussir votre prochain objectif.

 

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Après avoir connu quelques péripéties physiques ces dernières semaines, je me présente donc au départ de mon premier semi, eh oui, malgré quelques courses à mon actif, je n’avais pas encore pu courir un semi.

Je ne vais pas parler de ma préparation car je n’en ai pas pas fait une, je dirais juste que je me suis rassuré la semaine prédédent le semi en faisant une sortie de 15km assez rapide avec mon beau-frére et j’ai fait aussi un 10km le jeudi midi pour me tester.

 

C’est donc avec ces maigres certitudes que je vais aborder cette course. Je me dis que je devrais pouvoir tenir 5 min/km au moins jusqu’au 15ème et aprés je verrai bien.

Mon objectif est donc de faire ce semi en 1h45min 

 

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Aprés avoir fait des réserves de pâtes pendant 3 jours, le jour J arrive. Avec Marilyn, nous retrouvons des collègues de travail à l’arrivée  pour nous rendre ensemble au départ.

Pour aller prendre le train, je me dis que les 20km de Lausanne, course qui se déroule au printemps, ne doivent vraiment pas être facile car en 20 minutes de marche, nous n’avons fait que de grimper !

Après s’être échauffé en musique et effectué environ 2km dans les rues, je me place dans mon bloc de départ.

Le départ est donné et forcément mon rythme est plus élevé que je ne l’avais prévu pour ces 1ers kilomètres, je ne m’affole pas, je me dis que de toute façon les départs sont toujours rapides. En plus, les 2 premiers km sont assez roulant. J’ai en point de mire le ballon des 1h40, on va essayer de continuer comme cela. Le temps passe, mon rythme est toujours soutenu à environ 4min35s, je me sens toujours bien et inévitablement , je rattrape ce fameux ballon.Nous sommes au 6ème kilomètres, mes sensations sont bonnes et je décide donc de courir autour du ballon, ca me reprendra un peu en vue de la suite.

 

Je passe environ 3 kilomètres autour de ce ballon et je ne sais pas pourquoi, inévitablement , je prends mes distances avec lui malgré mes doutes à tenir la distance. Je me sens bien, nous sommes environ au 9ème km, et je continue donc ma route avec un rythme régulier entre 4min35s et 4min40s. Et c’est un peu toujours la même chose, je rattrape un coureur devant moi, je cours un peu avec lui pour baisser un peu mon rythme et au bout de quelques minutes , je reprends mes distances. Je fais attention à bien alimenter, j’essaie de boire toutes les 10 minutes environ.

 

On arrive maintenant au 15ème km et forcément, je suis éprouvé physiquement après avoir bien donné pendant plus d’1 heure. Je profite des légères descentes pour bien souffler et récupérer. La lassitude me gagne, des douleurs au ventre arrivent, mes pieds tapent de plus en plus sur le bitume, j’arrive malgré tout à garder ma moyenne mais je pioche de plus en plus.

 

Après avoir ignorer les ravitaillements depuis le début, je décide de faire celui du 18ème, un morceau de banane et surtout une vingtaine de secondes de répit qui me feront pas de mal.

Je repars pour l’arrivée finale, je n’ai pas trop regarder mon temps de course, je sais simplement, que je suis toujours autour de mes 4min45s au km. Je trouve interminable cette ligne droite avant de revenir au bord du lac et je me fais doubler par de nombreux coureurs. Je m’accroche, mes jambes sont dures, je sens que je puises dans mes réserves mais la fin est proche. Je me dis que je ne vais quand même pas être rattraper par ce ballon 1h40min, je ne veux pas me retourner !

 

Les arches d’arrivées sont en vue, encore un effort, j’entends Olivier et Patricia qui m’encouragent, je ne les ai même pas vu. Je me souviens des conseils de JC avec ces 3min45s  au derniers km, j’en suis loin mais j’essaie malgré tout d’accélérer.

 

Ca y est, après avoir couru sur ce tapis orange qui faisait mal aux yeux, je passe la ligne et je vois à ma montre 1h38min, trop content et trop épuisé aussi. Malgré mon signe à la caméra, il me tarde de reprendre mon souffle !  Y a qu’à voir la vidéo… sans commentaires ! ( cf fin récit de Marilyn)

 


 

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 10:15

 

C'est au tour de Patricia de nous conter sa performance sur le marathon de Lausanne ( 3ème course du WE des CTD). 

Elle se présentait au départ de son deuxième marathon, avec un objectif ambitieux : passer sous la barre des 4H00.

 

 

Marathon Lausanne 2010 : j'ai tout aimé, du départ jusqu'à la ligne d'arrivée!

 

Dimanche matin : le jour J

J'ai bien dormi, juste le souvenir d'avoir rêvé que j'avais oublié ma frontale (!!!),

Pour Olivier, c'est la petite forme, affaibli par la fièvre de ces derniers jour, il doute.

Un œil dehors, point météo : 10°C, temps gris mais sec.

 

L'équipement

Pour moi, ce sera tee-shirt et cuissard Raidlight (ma tenue la plus confortable), tee-shirt CTD par dessus, manches amovibles et … mes chaussettes Booster... le total look traileuse! Si le ridicule ne tue pas, les crampes, en revanche achèvent un marathonien...

Le service de presse CTD n'est pas chargé de couvrir les déplacements à l'étranger, alors il n'y aura ni photo ni film à part ceux de l'organisation!

 

Le départ

On prend la route à 8h15, Lausanne est à 45 min. Les bénévoles sont présents dès le parking, ils nous indiquent où nous garer, pas de perte de place ni de temps!

Olivier est dans un état de stress contrastant avec son habituelle décontraction d'avant course. La veille, il m'a fait vérifier 2 fois le réveil et demandé plusieurs fois si j'avais bien pris la crème pour les pieds! D'ordinaire sa désinvolture me stresse car je dois penser à tout mais, cette fois, les rôles sont inversés. J'essaie de le rassurer, de le détendre mais, rien à faire, il est tout crispé! A côté de lui, je me sens plutôt tranquille et sereine.

 

C'est l'heure de porter nos sacs aux camions, un léger échauffement dans les allées du parc et nous gagnons nos sas de départ, le 1 pour Olivier et 2 pour moi.

Le soleil perce à travers les nuages... un bon présage?

 

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La course

10H10. C'est au son de « The Final Countdown » que se préparent les coureurs du 1er sas. Une corne de brume annonce le départ et ils s'envolent comme une nuée de moineaux.

Le 2ème sas s'avance pour prendre place dans l'arène, prêt à partir au combat.

Le speaker nous promet que nous n'aurons pas de pluie.

Quelques instants plus tard, c'est notre départ.

 

Déclencher le chrono sur la ligne, prendre garde où on met les pieds, éviter les trottoirs, le terre plein central, les cônes, repérer le meneur d'allure des 4H (5'40/km), son fanion vert, ses baskets jaunes... et déjà le panneau 1km! Le Garmin indique 5'28, il avance le gaillard!

Puis une longue descente au 2ème km, parcouru en 5'01, ah, ah, il en profite pour prendre de l'avance... 3ème km encore bien rapide : 5'28 (???),

Et puis le meneur réalise qu'il est parti vite, se reprend et ralentit, freine même...

Tant pis, maintenant que je suis échauffée, je poursuis au même rythme.

Je suis au 5ème en 26', le cardio n'est pas encore à 80%, tout va bien!

Le regard est attiré sur la droite par le Léman et les Alpes et sur la gauche par les coteaux       et les vignes dans leurs couleurs automnales.

 

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Le 10ème en 54', cardio à 80%, j'aime bien l'allure marathon, c'est confortable!

Au fait, j'y pense, il n'y a pas de ligne bleue …, on m'aurait menti?!

Après le 15ème, une longue ligne droite, large et monotone le long des vignes et en surplomb du lac... Mais un peu d'animation se profile, des voitures, des motos... on annonce le 1er marathonien, nous allons le croiser, il est sur le trajet du retour. Nous sommes en descente et lui en montée, mais il a belle allure! Les coureurs l'encouragent avec force, il répond d'un petit signe de la main.

Nous entrons dans Vevey devant le grand palais Nestlé tout en verre. Une grande rue, un DJ envoie des décibels, ça fait monter le cardio, comme si les pulsations voulaient suivre le rythme.

 

Le flot des coureurs que nous croisons se fait plus dense avec le ballon des 3H, on traverse la place de Vevey et on s'engage sur les quais. Je me concentre car c'est à cet endroit, vers le 19ème, que je dois croiser Olivier. En effet, peu après le meneur des 3H15, je distingue notre maillot orange. Je lui fais signe de loin, il m'a vue. On se tape dans la main, « ça va? » « oui, et toi? » sans s'arrêter... on discutera plus tard.

On arrive à la Tour de Peilz, chaude ambiance car c'est là le départ du semi et de nombreux coureurs se pressent derrière les barrière pour nous encourager, on sent qu'ils sont solidaires, ils trouvent les mots qui font du bien!

 

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Passage au semi et demi-tour, un oeil au chrono, 1H56 : 4 min d'avance!

Rapide check-up. Moral : OK, pulsations : 83%, mécanique : OK... alors, c'est parti pour le retour! Je sais qu'il sera plus difficile avec un profil moins favorable et la fatigue. Je me pose le défi de conserver les 4' d'avance.

A la sortie de Vevey, on se retrouve sans plus de spectateurs, face à nous-mêmes et … au vent! Je l'avais dans le dos à l'aller? Même pas remarqué! On le sent bien pourtant, et au ravito, les gobelets vides s'envolent!

J'ai pris mon porte gourde et des gels pour avoir une certaine autonomie mais là je suis à sec et une soif... je fais le plein du bidon mais je ne bois qu'à petites gorgées pour éviter de remplir l'estomac. L'arrêt au stand plus la côte qui suit sacrifieront le 25ème : 5'55.

Je dois faire attention à ne pas me laisser endormir : je rattrape et double beaucoup de coureurs mais, au Garmin, l'allure baisse. Tout le monde ralentit, il ne faut pas se contenter de suivre … mais ça devient dur de garder le rythme des 5'40.

 

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Fatiguée, c'est plus ou moins consciemment que je perçois le public dans les villages, les groupes de musique, les effluves qui s'échappent d'un restau de fondue...

Au 32ème, je réalise qu'il ne reste plus que 10km, c'est possible d'y arriver!

Alors je branche mon MP3, que j'avais emmené « au cas où », c'est la 1ère fois que je le prends en course. Je monte le son, m'isole dans ma bulle et commence à utiliser le stock de pensées positives que je m'étais préparé pour ce moment là.

Les kms défilent, j'ai la sensation de pouvoir encore courir sans avoir mal.

Au 37ème je sais que c'est bon, je vais le faire! Je force sur les jambes, même pas mal, encore un petit effort, l'allure est bonne.

Au 40ème je débranche la musique, je veux profiter de la fin!

Un beau faux plat montant, et puis le 41ème, une petite descente et la longue, très longue, interminable ligne droite, je déroule, j'ai encore quelques forces et voilà : l'arrivée!!!

3H56! Heu-reu-se!!!

 

 

 

Ensuite, c'est comme un robot que j'avance... On me remet ma médaille, me tend une cape en plastique, une bouteille d'eau, une pomme, une banane,...  autour de moi, des zombies et des morts-vivants, c'est normal, c'est Halloween!

A la sortie je retrouve Olivier qui est allé se changer, il est déçu, a souffert depuis le 30ème et la fin fut difficile.

Je vais chercher mes affaires, me change dans un coin et retourne sur l'arrivée pour attendre Anthony et Marilyn,

Anthony semble avoir souffert mais a fait un meilleur chrono qu'il ne pensait et Marilyn arrive encore assez fraîche, elle veut discuter sur la dernière ligne droite mais je l'incite à foncer jusqu'à l'arrivée!

 

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Après les avoir raccompagnés à leur voiture, nous partons pour les bains de Lavey... eau thermale, buses massantes, sauna, hammam, tout pour relaxer nos muscles endoloris!

Nous aurions bien passé la nuit à l'Hôtel des Bains, mais n'ayant pas remporté d'enveloppe au podium... nous sommes rentrés chez nous!

 

 

Résultat officiel

 

Patricia termine 64 ème femme sur 180 en 3H56 min et 17 sec

 

 

vidéo arrivée Patricia

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 13:26

 

On continue notre tour d'horizon des courses du week end avec le semi marathon de Lausanne.

Au départ nous retrouvions Marilyn et Anthony qui découvraient tous les deux cette distance.

 

Je vous laisse donc découvrir le récit Marilyn.

 

 

Mon 1er semi marathon

 

Ce dimanche 31.10.2010 marquait la date de mon 1er semi marathon, objectif qui faisait partie de ma liste en janvier 2010

A la rentrée de septembre, après une interruption de travail de 1 an ½, je décidai cependant rapidement de renoncer à cet objectif, submergée par les prépa, corrections, bref, la remise en route... mais une collègue me dit au bout de 15 jours: « Qu'est-ce que tu racontes? Il te reste 7 semaines, c'est largement suffisant pour préparer un semi! » alors me voilà relancée et motivée: il va falloir l'être pour m'accorder 3 sorties hebdomadaires!

 

Je découvre les séances de fractionnés: enfin, en ce qui me concerne, ce ne sont que 2 séries de 30 secondes rapides, puis 30 secondes repos, 6 fois, avec 1 min' 30 de course lente entre.

J'espère ainsi réussir à augmenter mon « allure » qui est plutôt lente et j'essaie de rallonger progressivement ma sortie « longue » du dimanche afin de passer de 1h30 à 2h les 15 jours précédents le 31.10. Mais difficile de trouver le bon parcours!!!

Une autre collègue me rassure, 1h30 les WE, c'est suffisant pour te préparer à un semi!

 

Bref, lors de la dernière semaine, aucun créneau  pour sortir alors le stress commence à s'installer et la mauvaise humeur aussi: mais je crois que ça va de paire chez moi!

Je cours 30 min' samedi matin et comme à chaque sortie depuis 4 semaines, je « crampe » au bout de 20 minutes , toujours la même jambe... et bien sûr, j'enrage!

 

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Dimanche matin, en route! Un petit sms de Patricia pour nous faire lever, changement d'heure oblige, ce serait bête de se louper ce jour là! Elle & Olivier semblent prêts, un peu stressés mais c'est normal! J'ai cauchemardé sur Olivier après l'avoir vu en petite forme la veille et j'espère donc qu'il se sent mieux au réveil!

Pâtes, on dépose les petits chez leurs grands parents et en route! Je finis ma gamelle dans la voiture, pour que ça fasse 3h avant, ce qui fait rire Anthony mais bon, je préfère me dire que j'ai fait ce qu'il fallait même si on n'est pas à 1/2h près... On se gare super loin!!! ben oui, les marathoniens et 10 km ont pris toute les places proches! Et on retrouve des collègues d' Anthony avec qui on monte à la gare: et là, la « petite » grimpette sert bien d'échauffement! On voyage en 1ère classe: tout est permis aux semi-marathoniens et on aperçoit le meneur d'allure du 3km alors on reste collés aux vitres dans l'espoir d'apercevoir Olivier puis Patricia, mais non!

 

À peine « débarqués », on nous annonce que les derniers camions partiront à 12h45 alors direction les vestiaires! Chez les filles, ça sent la crème! Incroyable, on se croirait aux thermes! Non, ça, ce sera pour plus tard, pas pour nous, pour les marathoniens, les méritants!!!

J'enfile mes boosters, petit cadeau cadeau d'Anthony sous les conseils de Patricia la veille lors des retraits des dossards: et apparemment, ça marche! Je n'aurai pas de crampes!

 

Je ressors, retrouve les garçons, et on se dirige vers l'échauffement collectif, très sympa! Je fais 2 séries de 15 minutes et décide de retourner aux toilettes une dernière fois avant le départ... vive le stress... mais grave erreur! Je suis dans le sas n°5 (il y en a 6) et mon départ est  prévu à 13h46 mais il y a beaucoup de femmes, j'hésite je reste dans la file interminable... il est  13h38, dégoûtée!!!  je n'aurai même pas souhaité bonne chance à Anthony, il est déjà parti... je cours à mon tour vers mon sas, le 4 part, puis c'est à nous, superbe ambiance, trop envie de courir, le meneur d'allure du 2h10 est juste devant à la ligne et c'est parti! Je n'ai pas pu courir avant d'être au départ alors je redoute déjà les 1ères sensations … mais j'évite de trop gamberger, j'aperçois toujours le meneur devant, bien entouré, on dirait des abeilles... il est orange, je me dis que c'est bon signe pour une cours-tout-doubs!

 

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 Et franchement, les 10 premiers km se passent bien, dans ma tête je veux dire! Avec Anthony, on s'était dit que ce serait bien que je les fasse en 1h (1h04) pour bien enchaîner la 2ème moitié! Déjà 3 ou 4 coureurs m'encouragent en passant, « Allez le Doubs! » « Superbe T-shirt! » « Tiens, le Doubs, d'où exactement? » Et contrairement à d'autres courses, j'essaie de ne pas me dire que je leur sers de point de repère pour se relancer...  Cependant, à partir du 12ème km, les mêmes remarques me paraissent déjà plus lourdes à subir... et mon optimisme faillit...grosse douleur dans le bas du dos que je vais devoir « gérer » sur 2 km... mais je refuse de me laisser aller: je veux tenir la distance sans me plaindre, je me dis que j'ai réussi à m'entraîner, il n'y a pas de raisons que je ne boucle pas... Malgré tout, une dame qui vient à côté de mon petit groupe vient me saper le moral: « Allez, les 13ème et 14ème sont les plus durs, c'est là qu'on subit le plus mais ça ira mieux à partir du 15ème »: pourquoi certains ne peuvent pas s'empêcher de faire leurs remarques tout haut??? elle a trop raison et j'ai beau me regarder courir, je n'ai plus le sentiment d'avancer... de chaque côté, toujours le même paysage, le mur sous les vignes à droite, le lac à gauche, c'est superbe mais très rectiligne et très répétitif, en tout cas dans ma tête et à ce moment précis... La douleur s'estompe, le ravito avec les oranges me relance un peu: je décide de ne plus regarder ma montre et je veux même éviter les panneaux qui affichent les km parcourus: je vois ceux du marathon et comme ça suppose une petite soustraction à faire pour le décompte, je m'évite ce souci là!

 

Il s'agit d'en finir désormais! Malgré tout, chaque km est un combat sur mes jambes: je me dis que physiquement, je ne suis pas encore à la hauteur, les jambes en coton et des fringales... un comprimé de Sporténine par km et de nouveau des fruits!

 

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17km: ça devient bon, en tout cas sur la durée! Et là, je vis qqch de « magique », surréaliste ou alors ce sont mes neurones qui m'ont lâchée, j'ai le sentiment que l'on me pousse dans le dos et que je retrouve un peu des jambes! C'est incroyable comme sensation, il fait bon dehors et j'arrive au 19ème, je sais qu'il me reste à voir le panneau 20km et que ce sera le dernier en bord de route, le 21ème étant l'arche d'arrivée! Je guète Anthony, convaincue que cette année il viendra à ma rencontre, je pense aussi à Patricia & Olivier : auront-ils eu le courage d'attendre après leurs 4h d'efforts??? enfin le dernier virage, ensuite c'est la longue, très longue dernière ligne droite et j'espère ne pas m'effondrer si près du but puis là, Patricia à gauche grand sourire mais qui ne me répond pas: « Alors, ça s'est bien passé pour toi? » puis Olivier et je crois l'entendre dire « plus que 2 minutes et c'est l'arrivée! »: ouille, 2 minutes, pas sûre que mes jambes  tiennent... la dernière arche et je vois 16h04: et là, je me dis « 2h20  , ça semble vraiment être mon temps de référence pour la moindre course de plus de 10km », le Poupet, le tour du lac...

 

 1514351 p

 

Anthony est resté dans le couloir d'arrivée, il me dit de faire signe à la caméra, pas envie! Je sais que j'ai tenu mes 21km sans m'arrêter  mais... je reste sur ce « mais » depuis dimanche, 2h18: ça ressemble plus à une sortie longue qu'à une course ! Autour de moi bien sûr on me dit que je peux être fière, d'avoir tenu oui mais il me manque la petite pointe de plaisir éprouvée lorsque l'on est trop content, voire surpris du temps réalisé!

 

Je repense à plein de personnes avec qui j'avais parlé de ce défi et tous leurs temps sont inférieurs au mien évidemment! Je sais aussi que pour les cours-tout-doubs, mes temps n'ont aucune comparaison avec les leurs! Ce n'est pas mon souci mais depuis, je réfléchis...  un nouvel objectif? Lequel? Et pourquoi?

Dernier sms reçu dimanche soir d'une amie: « Savoure ta victoire: on ne court que AVEC ou CONTRE soi-même »

Marilyn

 

Résultat officiel des courstoutdoubs

  

Anthony :  740 ème sur 2852 hommes en 1H38 et 40 sec

 

vidéo arrivée anthony

 

 http://www.migros-finisherclip.ch/fr/previews/index/63/3587/DSL/links

  

Marilyn :   986 ème sur 1129 féminine en 2H 18 et 06 sec

vidéo arrivée Marilyn

 

http://www.migros-finisherclip.ch/fr/previews/index/63/6442/DSL/links
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 22:33

Avant de continuer le tour d'horizon des récits des courses de ce week end,

 je vous livre le résumé envoyé par Armelle sur une épreuve disputée la semaine dernière.

 

La course des Tambois de la semaine dernière :
Dimanche 24/10, départ 8h3O pour Frizon, petit village paisible .
.
Il pleut légèrement et la température est de 8°
Arrivée 9h30 . Retrait du dossard et reconnaissance rapîde du parcours . 2 boucles de 5 kms pas bien méchantes avec juste une petite côte un peu raide avant l'arrivée .


1Oh3O, nous ne sommes qu'une cinquantaine (53 exactement) au départ. le temps s'est éclairci
Pas de pistolet ici, c'est le maire qui donne e tempo, 5 ...4....3...2...1...PARTEZ !


Nous sommes placés au milieu, les gars de devant partent comme des balles .
Ouh la la , c'est pas des rigolos , les vosgiens ! Je perds mon cousin de vue
Et voilà qu'il pleut !


A cette allure, je n'arrive pas à remonter, je double 3 ou 4 gars, et c'est tout, ce qui fait qu'au 2e tour je me retrouve seule entre les deux groupes.
Je n'aperçois aucune femme.
Cà monte et çà descend , je gagne du terrain dans les "montées" mais j'en perds dans les descentes . Rien à faire , c'est pas encore aujourd'hui que je battrais mon record No

Enfin la dernière "vraie" montée. la course est finie . Neutral

J'ai mis 47'32'' . Les gens me félicitent Question Je vais voir le classement , je suis 1ere/8 féminines Smile et 33e/53 coureurs .
Mon cousin finira en 55' .

Le 1er a mis 34'.... Et les autres ne sont pas loin derrière , pas étonnant que je me sentais un peu seule .

 
Conclusion : dommage qu'il y ait si peu de participants .
Autrement , pour une petite course , j'ai trouvé que les organisateurs ont assurés ;
Chrono GEANT à l'arrivée, collation généreuse, et remise de coupes par scratch et par catégories pour toutes les courses : 1km, 3 kms et le 10 ; Et aussi un tee-shirt à l'inscription .

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 23:49

 

Cela bouge enfin chez les CTD !

 

Tandis que les marathoniens et semi marathoniens terminent leur préparation pour Lausane et que les trailers peaufinent leurs sorties longues en vue de la Saintélyon, ce dimanche c'est au tour des sprinters d'entrer en lice.

 

Nous retrouvons donc nos 2 plus rapides CTD lors des 10 kms de Saint Dié prêts à battre leurs records.

C'est Eric qui se charge du résumé de la course.

 

P1060265

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Aujourd'hui avait lieu le 10 km de Saint Dié, également course support du championnat des Vosges de 10 km.
 

Stéphane et moi nous rendions là bas pour dégommer notre record du 10 km, étant donné l'ultra-platitude du parcours, qui m'avait d'ailleurs permis un dégommage en 2009.
 Pour Stéphane, compte tenu de son récent record sur 10 km pulvérisé le 26 septembre à Belfort en 37'21", l'objectif est de faire 36'59".
En ce qui me concerne, cette course est l'aboutissement de la saison,
où je dois concrétiser l'objectif de faire moins de 38'00" aux 10 km, fixé en début d'année.


 Stéphane rejoint Épinal à 7h45 pour nous emmener à Saint Dié, où la course démarre à 10h00. il nous faudra environ 1h de route pour rejoindre le lieu de départ.
 

 La température est fraîche, environ 5°, il ne pleut pas, idéal pour faire un bon temps. La canicule de Dijon début septembre ne nous gênera pas aujourd'hui.
 Côté équipement : short, maillot de corps manche longue, le maillot des courstoutdoubs.

Notre échauffement nous permet de prendre ou reprendre connaissance du parcours, que nous effectuons à 80%. Le même qu'en 2009, 0 % de côte, simples faux plats. 2 km depuis le stade, puis 3 boucles de 2 km en ville, puis le retour au stade sur 2 km.
Une petite pluie se manifeste à 15 minutes du départ, mais rien de méchant et elle s'arrêtera même avant le départ.

 

 


 Bien que ce soit le championnat des Vosges, modeste assemblée réunie sur la ligne de départ, environ 200 coureurs ont fait le déplacement. Marathon de Metz et course (style Intervilles) de La Bresse auront certainement concurrencé celle-ci.
Pas de tête ni de (petit) short connu sur la ligne de départ.
Simplement, il faut noter la présence de Laura Miclo, avec le dossard n°1, de Saint Dié, et 3e du championnat de France du 1500m quand même.

 

 


C'est parti !
Pour Stéphane, c'est départ rapide, mais les sensations sont moins bonnes qu'à Belfort, sans doute le lever matinal et les 2 heures de voiture ont ils pesé un peu, et l'entrainement des dernières semaines a été plus dur à encaisser.
Personnellement, j'avais décidé de ne pas regardé du tout le chrono, car cela m'avait valu de me décourager à Dijon sur le semi, donc la stratégie cette fois-ci, c'est tout aux sensations, à fond, jusqu'au bout.

Après le 1er km, j'aperçois une fille à 10 m devant moi, et un petit groupe qui se forme à côté, j'essaie d'accrocher le groupe. Après 4 km de chasse, le groupe a explosé, mais toujours pas moyen de rattraper la fille qui a même accentué son avance, je renonce à la rattraper et je décide de suivre un gars qui est au même rythme que moi.
 

 

Après 6 km de course, cela devient plus dur pour moi, mais la volonté de faire bonne figure et du mieux possible me permettent de m'accrocher au type qui m'accompagne, heureusement que je l'ai eu avec moi, on se sera bien aidé jusqu'au stade. Je parviens à ne pas regarder le chrono, c'est pourtant tentant.
 Pour Stéphane, c'est pareil, il s'accroche pour ne pas perdre trop de temps, les jambes sont dures. Stéphane est à 200 m devant moi, je vois que l'écart se stabilise. Devant moi, je vois la fille qui rattrape Stéphane, j'ai bien fait de pas la suivre, j'aurais explosé.

Les 2 derniers km sont vraiment durs, pour Stéphane et pour moi, les lignes droites sont interminables. Stéphane voit au km 9 qu'il ne parviendra pas à faire 36'59", mais que le temps est bon est s'arrache. J'arrive sur le stade, plus que le tour à faire, je regarde le chrono pour la première fois 36'44". ouh là là, top ! Je vois Stéphane qui arrive sur la ligne, 37'14". Pour moi c'est le sprint, enfin le sprint avec les jambes de bois ! Je donne ce que j'ai pour finir, et termine en 38'00" temps officiel, même si je pensais avoir fait 37'59" en passant la ligne.

 Pour Stéphane, c'est la satisfaction du record à nouveau battu, forme olympique en ce moment, mais un peu de déception de ne pas avoir pu faire 36'59", il en manquait peu. Pour moi, la seule petite déception restera la seconde qui aurait permis de faire 37'59". Bon, au moins cela me laissera que 1" à gagner en 2011 pour passer en 37'XX.... Donc comme l'année dernière, c'est grande joie à l'arrivée, course porte bonheur pour moi ! oubliée la contre performance de Dijon, cela fait plaisir des bonnes journées comme cela.

 A l'arrivée, le responsable de la caldénacienne vers Nancy vient nous demander nos coordonnées pour nous inviter à participer à sa course, qui fait partie du challenge convivialité, comme le tour de la serra ou la course au champagne à coté d'Épernay. Il compte sur les CTD en 2011 ! On discutera qqs minutes avec lui avant d'aller se changer et attendre les résultats officiels. Bon 38'00" au temps officiel, bouhh !


 Les résultats et les temps de passage  :

 Stéphane : 25e en 37'14"   ( nouveau record perso et record des CTD)
 Éric : 30e en 38'00"             ( nouveau record perso )

 Pour moi, le Garmin donnait 10,166 km (il sous estime les distances réelles) d'où 30" pour faire les 166 m de +. Et donc, en rajoutant 3" à chaque km sur 10 km, cela donne :

 

  Pour Eric                   Et pour Stéphane

  

> 1: 3'37"                       > 1: 3'27"
> 2: 3'43"                       > 2: 3'36"
> 3: 3'46"                       > 3: 3'38"
> 4: 3'46"                      > 4: 3'39"
> 5: 3'54"                      > 5: 3'46"
> 6: 3'46"                      > 6: 3'43"
> 7: 3'50"                     > 7: 3'48''
> 8: 3'52"                    > 8: 3'49"
> 9: 3'55"                    > 9: 3'55"
> 10: 3'51"                 > 10: 3'53"
 

P1060263

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 22:15

 

Voici le dernier résumé de course du week end dernier.

 

Après Stéphane au lion de Belfort, J-C Hugues Patricia et Olivier sur le trail des marcassins à Pontarlier, c'était au tour de Gilles et Sylvie de se présenter au départ de la première édition de l'Alesia Trail ( 21 )

 

Mais trève de présentation, place au récit ( et aux photos).

 

alesiatrail019

 

VENI VIDI VICI,les CTD de la Côte d'Or ont relevé le défi du 1er trail d'Alésia.
Sylvie s'est attaquée au 15km,qui s'est transformé en 16km à cause d'un
organisateur romain victime de la cervoise gauloise,tandis que Gilles
se heurtait de front aux forces druidiques de la forêt autour de flavigny sur
Ozerain,le 32km500 se métamorphosa en 33km650m,quand même.
Ils sont fous ces ctd gaulois...et tout ça sans potion magique,par TOUTATIS.
Bref,les cieux étaient toutefois moins tourmentés qu'en Franche comté,on
avait eu raison de se débarasser du barde,bien avant la course.
Les augures furent bienveillantes avec nos augustes coureurs toute la journée
De 6° à 12° maxi quand même.
P1030325

le départ des valeureux engagés (engagez vous qu'ils disaient!!!)fut donné
sous la statue du chef suprème Vercingétorix,nous tournames autour avant
de dévaler la célèbre colline sur laquelle se situait l'oppidum gaulois.

Plus de 80 gaulois assoiffés d'effort se ruèrent en direction de la place forte
de Flavigny,siège de l'immonde César,que nous traversâmes dans un temps court
avant de nous coltiner les démons des bois des alentours...
Un objectif,plus de 10km de l'heure sur 3 heures
Réussi:au 11km 1ère heure
22km en 2hpuis 32km en 3h,avant de subir le coup du menhir à moins de 2km de
l'oppidum d'Alésia,15min pour 1km650,un grand moment de solitude ,les dieux gaulois
m'avaient laché ?
Traversee-de-Flaviginy-0385

Non une large clameur à l'orée d'un bois me permit d'entrevoir la fin du calvaire...
Un tour de statue et cela en était terminé en 3h15.
Les crampes ont daigné attendre que j'aie passé la ligne pour se lacher..
Je remercie la protection civile pour ses bras chaleureux...le temps que ça passe.
.

Photo-717


Bref,une très belle course dans un cadre historique...que du bonheur
Je finis 17ème au scratch
8ème vieux
ça donne vraiment envie de revenir par TOUTATIS

 

Résultats officiels

 

sur le 15km, avec 179 arrivants

Sylvie est 164 ème en 2h 03 min et 46 secondes

 

sur le 32 km, avec 82 arrivants

Gilles est 17ème en 3H 15 min et 58 sec

 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

De plus, Gilles, j'ai trouvé ta côte rodio qui mesure les performances quelquesoit la course.

Pour rappel, tes scores étaient les suivants :

 

poupet 2009 : 1174 points

LUT 2010 : 1110 points

10 km ( record) : 1195 points

 

et pour l'Alesia Trail : 1131 points

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 22:42

Pendant que 4 courstoutdoubs s'attaquaient aux marcassins à Pontarlier, Stéphane affrontait le lion à Belfort.

Après avoir battu ses records sur marathon et sur semi au printemps, il consacre sa préparation automnale au 10 km.

Seconde tentative ( après le bien public) sur cette distance : 10 km du Lion de Belfort.

Voici son résumé de la course :

  

Après 2 h30 de route, j’arrive à 10h30 où je retrouve mes parents en week-end camping-car pour l’occasion (merci à eux). Je mange comme de coutume quelques pâtes et je pars reconnaitre les 2 derniers kilomètres de la course. La température est idéale (11°C), un léger vent ¾ face et quelques petites ondées par moment mais rien de perturbant.

Après avoir revêtu ma tenue, je rejoins vers 13h les navettes qui doivent nous conduire au départ.

  

1

 

Première mauvaise surprise, pas de bus et déjà beaucoup de coureurs attendent.

 Le premier bus arrive vers 13 heures 10, et bien sur entre temps d’autres coureurs sont arrivés. Trop de monde, je ne monte ni dans la première navette, ni dans la seconde, le temps passe, la foule s’énerve progressivement. J’arrive tout de même à monter dans la troisième navette, un peu soulagé tout de même.

 

 Deuxième mauvaise surprise, la navette nous fait descendre à 2 km du départ. Ça sera donc mon échauffement forcé.

 

4

 

Avec tout cela, je rejoins la zone de départ 20 min avant celui-ci. Heureusement mes parents avaient récupéré mon dossard la veille. Pas top l’organisation surtout pour ceux qui sont dans les navettes suivantes et qui n’ont pas encore leur dossard.

  

Les derniers arrivent juste quand le départ est donné. Beaucoup de monde au bord de la route, une bonne ambiance malgré le temps frais et pluvieux. Quelques gouttes en milieu de parcours mais les conditions sont idéales pour courir. J’effectue la première moitié dans un groupe qui explosera par la suite et pour une fois pas moi. Je termine donc la course tout seul mais plein d’entrain aux vues de mes temps de passage à chaque kilomètre :

  

Km 1 : 3’33

Km 2 : 3’41

Km 3 : 3’41

Km 4 : 3’49

Km 5 : 3’39

Km 6 : 3’42

Km 7 : 3’50

Km 8 : 3’50

Km 9 : 3’47

Km 10 : 3’47

 

3

 

Je termine donc en 37min 21sec et 35ième sur 1100 à peu prés, inespéré. ( ancien record 37'53)

 

J’avoue que la sensation de vitesse (toute relative) fut assez grisante, il y avait très longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir en course (du début jusqu'à la fin).

 

Et de 3 ( records ) , TROP CONTENT.

 

2

 

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 23:32

 

Ce dimanche les courstoutdoubs couraient partout !!!

 

 En attendant le résumé de Gilles au trail d'Alésia et la performance de Stéphane au 10 km du lion de Belfort, voici l'histoire des marcassins de Pontarlier.

 

affiche trail 09

 

 

En 2009, les sangliers avaient laissé des traces physiques et mentales importantes chez les courstoutdoubs. Alors cette année, nous passons à la taille inférieure et nous nous contenterons du parcours des marcassins.

 L'année dernière, j'avais basé le récit sur le thème de la chasse. Il me faut donc  trouver une autre idée pour cette nouvelle édition.  N'ayant pas eu besoin de compter les moutons pour m'endormir dimanche soir, je me suis juste rappelé de quelques chiffres marquants.

 

Le premier chiffre du jour est le

 

4

 

 C'est le nombre de CTD présents au départ ( Patricia, Hugues, J-C et Olivier) mais c'est aussi et surtout la température en degré celsius sur la ligne de départ à 9H30. Celle ci ne remontera pas et il neigera sur les points culminants de la course ce dimanche matin.

   

600

  

C'est bien sur le nombre de participants sur les 2 courses proposées ( 350 sur les marcassins et 250 sur les sangliers). Mais c'est aussi la vitesse en km/h de J-C sur les premiers 600 mètres !!! 

 

J-C, Olivier et Hugues avaient décidé de partir ensemble et de tenir le plus longtemps possible le rythme du courstoutdoubs le plus en forme. Mais le prochain chiffre arrive vite et il s'agit du

 

2

 

 c'est le nombre de CTD encore ensemble au 2ème  km. En effet,  dès le départ, Patricia a  laissé les garçons s'expliquer entre eux.  Hugues ne peut tenir le rythme de J-C et il lache au km 2.  Seul Olivier tente encore de s'accrocher à ce rythme très ( trop ? ) rapide.

 

 

1624

 

C'est le nombre de glissades et de dérapages presque controlés des CTD lors de la course sur ce terrain gras et souvent glissant. Un seul de ces dérapages sera totalement non maitrisé et il entrainera la chute d'Olivier. Heureusement aucune blessure ne sera à déplorer.

 

7

 

C'est le nombre de km qu'il aura fallu parcourir pour arriver au plus beau point de vue du parcours : le fort Malher. A cet endroit nous avons un magnifique panorama sur le fort de Joux.

Nous entamons alors  la fin de la deuxième difficulté (ouf plus qu'une).

 

 

 25-septembre 6930

  25-septembre 6932

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JC est très bien placé, il est presque dans le rythme des meilleurs. A ce niveau de performance Olivier ne peut lutter. Il réussit tout de même à limiter les écarts grâce à des descentes supersoniques  et atteint le fort 3'30 derrière notre leader du jour.

Hugues est un peu plus loin,( il commence tout juste a être chaud) à  environ 8  minutes.

Patricia gère son effort à une quinzaine de minutes de JC.

 

200

 

Ce sont les mètres de dénivellé positif de la dernière difficulté.

 C'est aussi ma fréquence cardio au sommet de la montée des pylones, le moment le plus raide de l'ascension.

J-C se rappelle bien de cet endroit qui avait provoqué son abandon l'année dernière.

Cette fois ci il ferme les yeux pour oublier cet épisode malheureux et accélère pour écourter la durée de l'effort. Il est en forme, en très grande forme.

 

Derrière Olivier s'accroche aux coureurs devant lui et notamment à Vincent Petite de l'AS Mouthe. Olivier fonce en descente pour revenir sur lui ou le doubler et profite de son efficacité en montée ou en relance pour garder un bon rythme ( encore merci à lui s'il lit ces lignes).

Hugues a maintenant atteint son rythme de croisière, il peut encore tenir plusieurs heures. Malheureusement pour lui, il ne reste plus que 4 - 5 km.

Patricia souffle et souffre comme tout le monde mais elle est dans le tempo des coureurs qui l'accompagnent et cette dernière difficulté est ainsi franchie pour tout les CTD.

 

 

15

 

C'est la moyenne en km/h à laquelle JC termine ces 3 derniers km. Après la descente, il ne reste plus que 2 km de plat et un dernier tour de piste.

 

15 : c'est aussi le nombre de coureurs intercalés entre JC et Olivier

 

15 : c'est enfin le nombre de minutes écoulées entre le sprint de J-C et l'arrivée de Hugues.

Patricia arrivant aussi une quinzaine de minutes derrière Hugues.

 

 PIC 0004

 

 

et enfin un dernier chiffre assez impressionant :

 

6,5 %

 

C'est seulement le pourcentage de coureurs arrivés devant J-C.

Une très belle performance 22ème sur 339 arrivants

 

PIC 0003

 PIC 0005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si je devais faire un résumé des sensations de chacun , voilà ce que je dirais. Bien sur cela est mon interprétation personnelle des résumés à chaud des CTD après la course (cela n'engage que moi).

 

J-C : Euphorique, il espérait que son stage commando en Espagne et ses longues heures de rando dans les gorges du Verdon soient bénéfiques. Preuve est faite que cela est le cas et peut être même au delà de ses espérances. Du coup le voici reboosté pour la fin de saison.

Les records risquent de tomber : Marathon et Saintélyon sont désormais envisageables.

 

Olivier : En pleine prépa marathon, je me sens en forme et ma performance est très honorable. Il me manque encore des heures d'entrainement et du talent pour suivre JC mais le bilan de la course est très satisfaisant.

 

Hugues : La course s'est bien passée. Il a essayé de suivre JC et Olivier mais l'endurance acquise ces derniers mois s'est peut être faite au détriment de la vitesse. Et sur ces épreuves courtes il n'arrive pas à accélérer davantage. Encore 15 km et il rattrapait surement tous les CTD. Il aura sa revanche sur les épreuves longues. Peut être la Saintélyon.

 

Patricia : la prépa marathon se passe bien,  les sensations et la performance sont bonnes. Elle termine 16ème sur 44 sénior femme : un très bon résultat.  La boue et le sol glissant ne l'ont pas aidé à vaincre ses appréhensions en descente. Un petit point à àméliorer.

 

 

Résultat officiel : 18 km et 600 m de dev +

sur 339 arrivants :

 

JC            est 22ème       en 1H31' et 01 sec

Olivier       est 36ème      en 1H34' et 55 sec

Hugues     est 108ème    en 1H46' et 45 sec

Patricia     est 212ème     en 2H02' et 19 sec

 

 

A suivre la fiche technique et la note CTD de la course

et les résumés des autres courses du WE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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les prochains exploits

 

             Trail de la nuit d'or 

            Villars Fontaine ( 21) 

 

   Samedi 24 novembre

Départ à 17h30

 

Sont inscrits ou presque :

 

        Jean Louis, Fred, Dorothée,

JC, Olivier, Gilles 

 

 

  Voir le site 

 

   

à suivre

 

 

 

 

 

 

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