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Le sponsor du mois

7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 22:37

ils sont cinglés ! (Eric - saintélyon)

Inscription ?

 

Tout commence un matin de début novembre 8h05, appel téléphonique de olivier « Cela te dit de faire la saintélyon par équipe ? cela se passe la nuit, le 2 décembre, départ à 1h00 du matin, tu ferais  23 ou 30 km, les autres sont motivés. » Cerveau à peine échauffé, je réponds quoi ? Petite réflexion rapide :  je viens d’esquiver le lion de belfort, pour cause de doigt de pied cassé je rappelle, je me suis fait chambrer. Si je ne fais pas cette course là, rechambrage à l’horizon, mais pas trop motivé. Bon,  olivier, ok pour la saintélyon si tu ne trouves personne d’autre, par contre 23 km ou 30 km c’est trop long, je veux bien faire 16 km ou 14 km. Téléphone raccroché, je me dis qu’ils sont pas bien de vouloir faire une course à 1h00 du matin le 2 décembre, je serais quand même mieux au chaud couché. Enfin d’ici qu’il y ait assez de monde, je peux encore m’en sortir, en plus, j’ai un match ce week end là.  Olivier me rappelle, finalement faut y aller, je suis inscrit, pas assez de monde, luc et sylvie se désistent. 1 équipe de 4 et 1 équipe de 2, je ferai 14 km, je m’en sors bien, jean et gilles feront la course à 2, 30 km et 39 km,  ils sont cinglés.

 

 

Matos

 

Samedi 24 novembre, dernier week end avant la course, faut absolument que j’aille acheter la lampe frontale, Super, il y a un rayon lampes à Go sport, laquelle choisir, il y a au moins 10 modèles ? j’essaie les différentes lampes à go sport, franchement, on voit pas la différence, évidemment vu l’éclairage du magasin. Pour 1 fois 1 heure 30, pas besoin d’investir dans le top de la lampe, j’en prends une avec 2 diodes, cela suffira bien. En plus on peut changer si ça convient pas, j’essaierai chez moi. Retour à la maison, fermeture de tous les volets, essai de la lampe dans le noir , ohlala, c’est puissant ces petites lampes. bon choix, le plus dur est fait. Pour l’entraînement, pas le temps en ce moment. De toute façon, pour 14 km pas besoin de s’énerver, cela se fera bien, le tout est de participer.

 

Samedi 1 décembre, crevé, j’ai pas bien fait d’aller au badminton hier soir, cela ira mieux plus tard, je dormirai dans la voiture pour aller à saint-étienne, c’est gilles qui conduit. Faire le sac. Vieilles chaussures ou nouvelles ? je prends les vieilles vu qu’il risque de pleuvoir et apparemment il y a du chemin, c’est pas que de la route, pas la peine de bouziller les neuves d’entrée. pour le bas, le « collant » de course à pied, je mets un short en plus, j’aurai moins l’air d’une danseuse et cela me tiendra plus chaud que le simple collant. Pour le haut, T shirt, veste de course et un autre pull, cela devrait suffire. En plus les relais se passent dans des gymnases chauffés. Pas le moment d’oublier les gants et le bonnet et les rechanges. Cela roule.

 

Le déplacement et l’organisation

 

Départ 14h00 direction dijon pour rejoindre gilles et jean christophe. J’arrive 15 min en avance, à 16h15. Départ 17h00 environ de varois, on est à peu  près à l’heure, temps pourri sur la route, cela promet.

 

Arrivée vers saint-étienne, on quitte l’autoroute. ouh là, c’est pas plat ! on arrive à sainte catherine vers 19h30. on est d’un côté du village, Anthony de l’autre côté. Le temps que Anthony arrive, c’est le moment de s’organiser : on part tous chez muriel avec Anthony et marilyne mais que fait on avec les sacs, la clé de la voiture, où on s’habille ? Les idées fusent. Les sacs et l’habillage : jean et gilles pensent  s’habiller chez muriel et prennent leurs affaires de course, les rechanges seront ramenés par gilles à sainte catherine par le bus. Je prends l’option habillage d’entrée, pas la peine de s’encombrer inutilement, le sac de rechange dans la voiture. Les clés : gilles propose de laisser la voiture ouverte avec la clé cachée « sur le contact ». Jean pense que ce n’est peut être pas la meilleure cachette, je suis d’accord avec jean, surtout que les portefeuilles, GPS et autres restent dans le coffre. On parvient à convaincre gilles qu’il peut prendre la clé et la donner au premier de nous qui arrivera à sainte catherine au relais. Ca roule. Tout est clair ... enfin c’est ce qu’on pensait … Arrive Anthony qui réussit à nous retrouver dans le bled et en route pour saint étienne.

 

La préparation

 

On arrive chez muriel et luc, le staff technique, qui a préparé apéro, pâtes, fruits, repas parfait pour se remonter un peu car la fatigue est là, pas pu trop dormir dans la voiture. Je n’évite pas le chambrage sur ma tenue, cependant parfaitement mise au point le matin même, comprends pas… Olivier nous fait la surprise des cours tout doubs, de quoi se motiver pour la course et pour les suivantes, va falloir assurer. Petite photo de famille au passage et petit test sur la diététique transmis par patricia la spécialiste, pas de surprise, il y a des progrès à faire. Je découvre le parcours sur les docs fournis à chaque concurrent. Je m’aperçois que je dois faire le parcours le plus pourri, au moins la moitié de chemin de terre, j’ai bien fait de prendre les vieilles chaussures, je commence à me dire que je me suis fais avoir avec ces 14 km, me disais aussi … Pour le profil, il y a des raidillons sur le plan mais globalement l’arrivée est à la même altitude que le départ du relais, cela devrait aller. Toute façon, on est là pour participer, on va pas se tuer à 2h00 du matin quand même surtout qu’il faut rentrer à chalons après la course. 23h45 C’est l’heure du départ pour la course.

 

 

L’attente

 

En route pour saint christo avec marilyne qui doit récupérer anthony qui me passera le relais. Pas facile de trouver le chemin, c’est pas bien indiqué. Arrivée à Saint christo, on se gare à 500 m du passage du relais. On va voir comment cela se passe. Purée ça caille. Y a du monde. Le relais se fait sur le terrain de foot éclairé, bien. Surprise, y a pas de salle chauffée pour attendre, va falloir attendre dans la voiture ! y a des concurrents qui avaient prévu le coup : couverture, duvet. Heureusement que j’avais mon pull en plus. Il est 0h45 à peu près. 1h 30 d’attente environ en tout avant le relais, pas de vin chaud, cool zen lexomil. Les premiers concurrents qui partaient à minuit arrivent dans la colline en face vers 1h00 du mat. De là où on est garé, super vue sur le défilé de lampes frontales, c’est chouette. Le spectacle aide à passer le temps. 2h15, c’est le moment de rejoindre la zone de relais. Ouh la, cela fait du monde dans la zone de relais, pas facile de repérer anthony, tout le monde est en noir avec un bonnet, si au moins anthony avait un short par dessus son collant ! Jean arrive, enfin c’est lui qui me voit et me dit que anthony va arriver, il est juste derrière. On s’est loupé, il me cherche dans la zone de relais et doit revenir en arrière pour me trouver enfin. Jean s’est ravitaillé et revient vers moi aussi. Super je courrai avec lui, si j’arrive à le suivre, il est à fond en ce moment. C’est parti.

 

 

La course

 

Montée dans le village éclairé pour s’échauffer tranquille. Jean me raconte ses soucis de première partie, son rot de mi course ! pas la forme apparemment, mais cela va mieux, j’arriverai peut être à le suivre. On sort du village, on prend un chemin. Purée, on voit que dalle, la lampe éclairait bien dans l’appart mais là rien dans la terre. Ça promet toute la course comme cela, enfin j’espère qu’il y a des portions éclairées. faut se concentrer sur où on met les pieds, c’est super dangereux pour les chevilles, les trous et les dévers sont invisibles, c’est n’importe quoi cette course. Cela commence à monter, c’est même raide, on voit pas la pente mais c’est pire que poupet, cela chauffe les cuisses, tout le monde marche, je double tout le monde. Après quelques dizaines de mètres, je me retourne, plus de jean, il est à 20 mètres derrière. Il me dit qu’il a déjà bien souffert et que je ne l’attende pas. Bon… il a laissé les jambes dans son sac ou quoi ? Cela monte toujours, c’est de la boue, tu avances d’1 mètre, le pied glisse de 10 cm en arrière, super la patinoire … 2 trucs me motivent : 1. je double plein de monde, je ne sens pas trop la fatigue de la journée et de l’heure 2.faut écourter au plus possible ce truc, plus vite fini, plus vite tranquille. J’attends avec impatience la prochaine portion de route, cela ne vient pas vite, pour pouvoir courir normalement, dans les chemins c’est trop chiant, il y a la crispation au niveau des chevilles pour éviter les entorses et la concentration pour voir qqch. Voilà la route. Non, juste une  portion de 20 m, de quoi la traverser pour continuer sur le chemin, pffff. Nouvelle découverte, les chemins ne sont pas tous de la même nature, il y en a des plats en profil en travers, il y en a des orniérés ou tu essaies de surfer sur les bandes enherbées, enfin ce qui reste d’herbe c’est à dire rien, pour éviter les flaques et les glissades, des avec des cailloux, des avec des racines, des complètement boueux où tu es obligé courir dans le champ du paysan. Ben oui, parce que faut dire que après avoir mis les pieds dans des mares de boue, où tu en as jusqu’aux chevilles et que la chaussure est remplie, tu regardes encore plus où tu mets les pieds, et puis dans le champ cela glisse moins, faut éviter les bouses et trous toutefois, et quand il y a des buissons faut revenir sur le chemin qui est en contrebas et là c’est du ski, avec le talus. Il y a des chutes en direct. Bref la course se résume en évitage de flaque, surf autour des ornières et des trous, saut par dessus les cailloux et les racines, évitement des concurrents qui marchent ou courent à 2 à l’heure, numéro d’équilibriste dans les dévers et talus. Le rêve de tout coureur, enfin à part cela je regarde ma montre déjà 50 min que je cours, pas trop de fatigue, le staff a du assaisonner les pâtes sans carbonara de produits illicites, je sais pas où j’en suis en kilométrage, y a plus qu’à avancer. Dernière descente sur sainte catherine, une « autoroute » de 1 m de large, c’est le bouchon, des rangs de 2 personnes qui marchent de front, pas possible de doubler, revêtement nickel, que des cailloux, taille d’environ 10 cm chacun, enfin c’est presque l’arrivée, on entend le haut parleur du relais. Je suis pas trop mort, j’aurais pu mieux faire, mais on n’avançait pas. Sprint pour finir, patricia et gilles me voient et m’appellent, c’est le relais. Passage de témoin à patricia qui part, gilles me demande où est jean. à 15 min derrière à mon avis vu son état à 500 m du départ.

 

L’après course

 

Je demande à gilles de me passer la clé de la voiture (cf stratégie parfaitement mise au point plus haut). Gilles me dit que la clé est dans un des sacs situés dans le bus. Me rappelais pas de cela dans la stratégie, j’ai du rater un épisode. Euh oui ? quel bus ? « le premier garé dans le chemin plus bas, les sacs sont sur des sièges à droite au milieu du bus à peu près ». eh ben oui, bien sûr… j’arrive dans le bus, le chauffeur me demande si je vais à lyon. Je réponds non. Mais je monte quand même. Le bus est à moitié rempli de coureurs. Ah je trouve les sacs. Surprise, il y a tous nos sacs, 4, des gros et des petits, tous bourrés (avec blousons et portefeuilles dedans). Ok, maintenant opération « sortie du bus » avec les 4 sacs sur le dos dans l’allée qui fait 40 cm de large et alors que je suis monté avec rien, discrétion assurée. 2e surprise, personne ne me demande rien, j’aurais pu prendre tout ce que je voulais tranquille, finalement la stratégie de laisser la voiture ouverte avec la clé sur le contact était peut être pas plus mal. Je rejoins la zone de relais, gilles est encore là et s’inquiète, jean n’arrive pas. Enfin, 13 minutes plus tard jean arrive, moucheté, complètement cuit. Les crampes ont fait leur effet. Passage de relais à gilles fin retendu pour ses 39 km, et déjà sûrement atteint par le stress de l’attente. Jean demande si c’est bon pour la clé de la voiture. Oui c’est ok, et pour le paquetage en plus aussi c’est ok, cela va nous maintenir chaud jusqu’à la voiture, il va falloir faire le transport sur environ 500 m. moi qui voulais pas me charger inutilement en m’habillant direct à sainte catherine, j’ai bien fait !

 

Retour sur lyon avec jean avec la voiture de gilles, on a failli pas démarrer, la batterie doit être une pile de 1.5 volt, quand on met trop de chauffage, la batterie clignote en rouge. On rejoint l’arrivée de la course dans le brouillard à couper au couteau après trompages de chemin divers, on voyait pas les panneaux avec le brouillard, et j’exagère pas ! on se gare à 100 m de la ligne d’arrivée, bien. 5h30. Les premiers sont déjà arrivés, incroyable. Je pense que olivier va arriver vers  7h00, soit 6 heures de course pour l’équipe, cela fait 1h30 d’attente. Il fait froid mais pas trop, c’est long. Les concurrents n’arrivent pas vite, c’est 1 toutes les minutes environ, la télé et l’animateur sont là, cela distrait un peu. Je compte les équipes de 4 qui arrivent pour voir où on en est. 6h45, 7h00, 7h15 pas d’olivier, qu’est ce qu’il fait, il s’est arrêté pour dormir ou quoi ? 7 h 30, il fait à peine jour, voilà olivier à bonne allure, enfin, on est à peu près 100e des équipes de 4. A priori gilles devrait pas tarder. 7h45, 8h00, voilà gilles, au bout du bout comme d’hab, plein les chaussettes ! patricia nous a rejoints, c’est le moment d’aller se restaurer, tout le monde est fatigué par la nuit blanche, surtout gilles qui vient d’enchaîner 2 marathons. On est content de l’avoir fait, mais je suis pas sûr de la refaire un jour, faut être fada, même si l’ambiance est bien.

 

Le retour

 

9h00, maintenant faut rentrer, déjà à dijon, puis à chalons, c’est parti pour 5 heures de route, cool, zen, mais faut pas s’endormir.

Tout d’abord, faut sortir du parking, ça bouchonne. On part dans un sens, au bout de 5 minutes et 50 m, un gars nous dit que c’est bloqué au bout, la route est trop étroite. Après avoir réussi à convaincre gilles, on fait demi-tour,  jean déplace la chaîne du gardien du campus pour manœuvrer, on se fait engueuler bien sûr par le gardien qui était à la fenêtre, heureusement il était pas armé, on remet tout en place, nous voilà reparti dans l’autre sens. Devant nous une file de voiture arrivant en sens inverse (c’est pas large, une seule voiture peut passer en largeur). Gilles s’énerve et fait des grands gestes dans la voiture en criant « mais c’est bloqué, recule », les autres en face comprennent pas bien sûr, ils veulent avancer, gilles continue « mais c’est bloqué, mais c’est bloqué, mais c’est bloqué… ». le 1er s’écarte et on le passe, le suivant fait du sur place, gilles : « mais c’est bloqué … », on passe le 2e qui au passage ouvre sa vitre et dit à gilles « qu’est ce qu’il y a, faut pas s’énerver… », gilles lui répond « mais c’est bloqué ! » tout en faisant des gestes au 3e qui bloque. Moi j’étais caché derrière en me disant qu’on allait finir par se bastonner. On finit par sortir du bouchon et c’est parti.

 

Après avoir dormi un peu sur l’autoroute, je propose relayer gilles à la conduite. Gilles dit que cela va. Une demi-heure plus tard, c’est l’assoupissement au volant, la voiture dévie sur la bande d’arrêt d’urgence. A la moitié de la BAU, je crie « gilles gilles », en sautant de derrière sur le volant. Gilles se réveille et on se remet sur la voie. Pas de mal, ouf. Enfin on arrive à dijon, pas trop tôt.

 

Retour à chalons. Après 20 min de sieste vers troyes sur l’aire d’autoroute, j’arrive vers 14h00 à chalons. La douche et hop couché. réveil à 20 h30. cela va mieux, je range les affaires. Eh ben, quelle journée, pas près de le refaire cette course faut être cinglé.

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             Trail de la nuit d'or 

            Villars Fontaine ( 21) 

 

   Samedi 24 novembre

Départ à 17h30

 

Sont inscrits ou presque :

 

        Jean Louis, Fred, Dorothée,

JC, Olivier, Gilles 

 

 

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